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VITAMINE D: Prévenir plutôt que guérir

La vitamine D, vous en entendez de plus en plus parler.

Et pour cause, il s’agit d’une super vitamine, liposoluble (qui se dissout dans les graisses), apparentée à une hormone, qui existe sous 2 formes chez l’homme : l’ergocalciférol (vitamine D2) et le cholécalciférol (vitamine D3).

Elle est produite par le foie, à partir d’un dérivé du cholestérol, sous l’action des rayonnements UVB du soleil. Dans nos latitudes, vu le faible ensoleillement, les carences en vitamine D sont fréquentes. Les patients qui prennent des statines (médicament contre le cholestérol) bloquent une partie de la synthèse de vitamine D.

Dans cette période hivernale, où le soleil se fait rare, des apports suffisants sont primordiaux.

Son rôle ?

Elle est nécessaire pour l’absorption intestinale  du calcium et du phosphore, donc très importante pour prévenir les risques d’ostéoporose ou de fractures après chute.

Les autres rôles nouvellement découverts sont son effet bénéfique sur l’immunité. Un taux bas en vitamine D sera associé à un organisme affaibli et un plus grand risque de développer des maladies bénignes, mais également de cancers en tous genres.

Des études ont montré qu’un taux trop fable en vitamine D était propice à attraper toutes les maladies d’hiver.

Songez-y devant une répétition incessante de rhume, otite, bronchite,…

Un effet bénéfique a également été démontré dans l’équilibre de la glycémie, et permettra donc de stabiliser un patient diabétique.

Son origine ?

Pour obtenir un taux idéal, il faudrait s’exposer nu 20 minutes face au soleil en saison estivale. Vous comprenez bien qu’en pratique, cela n’est pas possible. Chez nous, l’exposition au soleil ne sera jamais suffisante.

Dans votre assiette

L’huile de foie de morue (souvenez-vous de ces immondes cuillerées que vous avaliez pendant votre enfance…) et, dans une moindre mesure, les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, sardine, flétan), le lait, le beurre, etc.

En pratique

Dans  nos contrées, les apports alimentaires ainsi que l’exposition au soleil ne sont pas suffisants pour atteindre un niveau correct de vitamine D.

Recommandations journalières :

  • Bébé : 800 UI
  • Enfants > 2 ans: 1000 UI
  • Adolescent : 2000 UI
  • Adulte : 3000 UI

Notre conseil

Demandez à votre médecin de faire doser votre taux de vitamine D via une prise de sang. Idéalement le taux sanguin de 25-OH-Vitamine D devrait être supérieur à 50 ng/ml de sang.

Outre le fait de complémenter systématiquement les bébés, jeunes enfants et personnes âgées, souvent institutionnalisées, dénutries et peu exposées au soleil, il nous semble judicieux de vérifier le taux chez les adolescents, adultes et seniors.

En cas de carence, des suppléments sous forme d’ampoules huileuses dosées à 25000 UI, à prendre toutes les semaines, quinzaines ou mois (en fonction de vos besoins) ainsi que des comprimés à sucer par prise journalière pourront vous être proposés.